
Petite leçon de vapologie : 5 idées reçues sur la vape
Des idées reçues sur la vape, on en entend à tort et à travers. Dans cet article, on casse le cou une bonne fois pour toute à 5 intox ! Maintenant vous saurez quoi répondre lorsque les détracteurs de la cigarette électronique vous assailliront à la pause clope… C’est parti !
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#1 – La nicotine est cancérigène : FAUX !
On dit d’un produit qu’il est cancérigène lorsqu’il favorise l’apparition de cancers. Si la fumée de la cigarette classique provoque toute une série de cancers, ce n’est pas la nicotine qui en est à l’origine mais bien la combustion. En effet, la fumée du tabac contient plusieurs milliers de substances chimiques. Nombreuses sont toxiques et plus de 69 sont cancérigènes.
Dans la vape, il n’y a pas de combustion. La présence de nicotine dans un e-liquide présente des risques de dépendance mais elle ne provoque pas de cancer.
Le saviez-vous ? La nicotine est naturellement présente dans de nombreux végétaux comme la tomate, la pomme de terre ou l’aubergine. Pour en savoir plus sur la nicotine, n’hésitez pas à jeter un œil à notre vidéo Zoom sur la nicotine vapologique de chez VDLV.
La combustion de la cigarette est à l’origine de la production d’une centaine de cancérigènes, des substances qui ne sont absolument pas créées lors du vapotage.
Rose-Marie Rouquet – Pneumologue et Tabacologue au CHU de Toulouse.

#2 – On a pas assez de recul sur la cigarette électronique : FAUX !
Depuis 2005, les études scientifiques s’accumulent et s’accordent sur un point : la vape est beaucoup moins nocive que le tabac. Ainsi, nous possédons plus de 15 ans de recherches sur la vape. C’est plus que les essais cliniques réalisés avant la mise en vente de certains médicaments.

#3 – On ne sait pas ce qu’il y a dans les e-liquides qu’on vapote : FAUX !
Les fabricants de e-liquides sont 100% transparents sur la composition de leurs produits. La plupart des eliquides ne sont composés que de 4 ingrédients :
- Le Propylène Glycol
- La Glycérine Végétale
- Les arômes alimentaires
- La nicotine
À noter que le Propylène Glycol et la Glycérine Végétale sont tous les deux utilisés depuis des années par les industries agroalimentaire, cosmétique et pharmaceutique.
Certains fabricants remplacent le Propylène Glycol de leurs eliquides par du Végétol® ou du Mono Propylène Glycol Végétal. Deux substituts 100% naturels pour une vape 100% végétale.

#4 – Vapoter c’est aussi dangereux que fumer, voire même pire : FAUX !
Depuis des années, les scientifiques s’accordent sur un point : la vape, bien qu’elle présente des risques, est beaucoup moins nocive que le tabac.
En 2015, l’étude Public Health England menée par le gouvernement britannique affirmait que le vapotage est 95% moins nocif que le tabac et en 2020, un rapport de l’Institut Pasteur annonçait que la cigarette électronique était 90% moins toxique que la cigarette fumée.
Fumer du tabac, c’est prendre l’autoroute à contre sens à pleine vitesse, vapoter c’est rouler à 140 km/h sur l’autoroute limitée à 130 km/h. Les études montrent que l’usage normal d’une e-cigarette que nous fixons à 200 bouffées par jour, n’est pas plus dangereux que l’exposition à l’air intérieur d’une habitation pendant 24 heures.
Bertrand Dautzenberg – Pneumologue et Tabacologue à l’Hôpital de la Salpêtrière de Paris.
Quand on me pose une question sur la vape, c’est plus concernant les risques que concernant les avantages. Dans un premier temps la réponse consiste à rétablir ce que je pense être la vérité sur ce sujet, c’est-à- dire l’extraordinaire réduction des risques.
William Lowenstein – Pneumologue aux Hôpitaux de Paris, Directeur de recherches et Président de SOS Addictions.

#5 – C’est super technique de se mettre à la vape : FAUX !
C’est vrai que quand on commence à mettre son nez dans le monde de la vape, on peut vite être déstabilisé par toutes les informations et le charabia qu’on nous présente. Pour autant, on vous l’assure : bien accompagné, votre transition vers la e-cigarette se fera en douceur et sans aucune difficulté de compréhension !
Chez Oliquide, nos équipes sont formées pour vous guider dans cette transition. Nous sommes même certifiés CIMVAPE, une qualification qui atteste de notre expertise dans le domaine de la vape et du sevrage tabagique. Notre service clientèle est disponible du lundi au vendredi de 9h30 à 12h et de 14h à 16h par téléphone (03 83 64 23 38) et par mail ([email protected]). N’hésitez pas à nous contacter !
Et si vous avez besoin d’être guidé sur une e-cigarette en particulier, allez jeter un œil à notre série de tutos matos spécial primo-vapoteurs…
Des préjugés sur la cigarette électronique, on pourrait en citer des dizaines et des dizaines. Le tout, c’est de s’avoir s’informer et démêler le vrai du faux pour ne pas donner raison à ceux qui se font une joie de descendre la vape constamment. Et vous, c’est quoi l’idée reçue que vous n’en pouvez plus d’entendre ? Dites le nous en commentaire !
#FAQ – Démystification de la Vape
La nicotine en elle-même n’est pas cancérigène. Ce sont les substances libérées lors de la combustion du tabac qui causent les dommages, y compris les cancers. Dans la cigarette électronique, il n’y a pas de combustion. Ainsi, même si la nicotine peut entraîner une dépendance, elle ne présente pas les mêmes risques de cancer que le tabac fumé.
Oui, plusieurs études, dont celle de Public Health England en 2015, ont montré que la vape est beaucoup moins nocive que le tabac. En 2020, un rapport de l’Institut Pasteur confirmait également que la cigarette électronique est 90 % moins toxique que la cigarette classique. Toutefois, bien qu’elle soit moins dangereuse, la vape n’est pas complètement sans risque.
La sécurité des e-cigarettes dépend de plusieurs facteurs :
- Qualité des composants : Assurez-vous d’acheter des produits certifiés, notamment les e-liquides et les appareils.
- Respect des normes : Choisissez des produits fabriqués par des marques reconnues, comme celles certifiées CIMVAPE, qui garantissent un haut niveau de qualité et de sécurité.
- Utilisation correcte : Veillez à utiliser votre cigarette électronique selon les recommandations du fabricant pour éviter des risques d’usure ou de mauvaises manipulations.
Non, la composition des e-liquides peut varier. La plupart des e-liquides classiques contiennent 4 ingrédients principaux : propylène glycol, glycérine végétale, arômes alimentaires et nicotine. Toutefois, certains fabricants optent pour des alternatives naturelles comme le Végétol® ou le Mono Propylène Glycol Végétal pour des produits 100 % végétaux, moins durs pour la gorge.
Bien que la nicotine ne soit pas cancérigène, elle reste une substance addictive. Elle peut entraîner une dépendance, ce qui peut rendre difficile l’arrêt du vapotage. Cependant, la plupart des utilisateurs de cigarettes électroniques cherchent à réduire progressivement leur consommation de nicotine jusqu’à l’arrêt total.
Oui ! Même si le monde de la vape peut sembler un peu complexe au départ, vous pouvez vous lancer sans difficulté. Oliquide propose des tutoriels pour les primo-vapoteurs, et nos équipes sont formées pour vous guider tout au long de votre transition vers la cigarette électronique. Le passage à la vape peut être fluide, surtout si vous êtes bien accompagné.
Certains fabricants ont remplacé le propylène glycol par des ingrédients comme le Végétol®, un substitut naturel provenant de l’agriculture, offrant ainsi une vape plus naturelle et végétalienne. Si vous êtes à la recherche d’une alternative plus respectueuse de l’environnement et de votre santé, vous pouvez opter pour ces produits spécifiques.
Oui, il a été prouvé que le vapotage est nettement moins risqué que de fumer des cigarettes traditionnelles. Cela est dû à l’absence de combustion et de substances toxiques présentes dans la fumée de tabac. Toutefois, bien qu’il soit plus sûr, la meilleure option reste de cesser complètement l’usage de produits contenant de la nicotine.
Merci pour cet mise au point c est très utile !
Mais j ai 2 questions :
– puisque la vape est 90 % mois dangereuse que la cigarette classique, à quoi correspond les 10 % de risque restant?
– je fume des mini e-cigarette (e-smart) , est ce que la vapeur que je rejette en fumant est toxique pour les autres ?
Bravo et merci pour vos articles
Véronique
Merci beaucoup Véronique pour votre retour, Vapo est ravi que l’article vous ait été utile ! 😊
Pour répondre à vos questions :
1️⃣ Les 10 % de risque restants 🧐
Quand on dit que la vape est au moins 90 % moins nocive que la cigarette, cela signifie qu’elle n’est pas totalement exempte de risques. Certains éléments comme la présence de traces de substances potentiellement irritantes (composés organiques volatils en très faible quantité, résidus de chauffage…) expliquent cette marge de précaution. Cela reste toutefois sans commune mesure avec les 7 000 substances toxiques et cancérigènes contenues dans la fumée de cigarette.
2️⃣ La vapeur est-elle toxique pour les autres ? 💨
Bonne question ! Contrairement à la fumée du tabac, qui contient du monoxyde de carbone, des goudrons et de nombreuses substances dangereuses, la vapeur de cigarette électronique se dissipe rapidement et ne contient pas de combustion. Les études montrent que l’exposition passive est extrêmement faible, voire négligeable. Évidemment, par respect pour les autres, il est toujours préférable de vaper dans des endroits adaptés et bien aérés.
Encore merci pour votre message et votre intérêt pour la vape ! 🙌 N’hésitez pas si vous avez d’autres questions.
La nicotine est un promoteur, pas un initiateur du cancer (poumon, vessie..).
Sans initiateur, comme son nom l’indique, il n’y a pas d’initiation ou début de cancérisation des cellules autrement appelé (processus de) « transformation » (sous-entendu cancéreuse/en (cellule) cancer(euse/ »transformée »/maligne). Le processus d’initiation (de la transformation maligne) requière les facteurs déclenchants/favorisants (directs et à l’origine) que sont les produits/médiateurs chimiques issus de la combustion, (de la plante) du tabac par exemple, mais également de toute autre matière organique (plantes…; fumer du cannabis, pissenlit… = « idem »!).
La promotion et les facteurs favorisants la poursuite du processus de transformation déjà initié (et donc plus vraiment déclenchants au sens de l’ensemble du processus de transformation) interviennent en aval de l’origine de ce processus. C’est le cas de la nicotine.
Et il faut y intégrer le contexte/environnement/éco-système(comme disait justement Raoult).
Des cellules (pulmonaires ou bronchiques) dans une boîte en labo (in vitro), seules et nues sans leur environnement dans l’organe entier poumon (avec là des mecanismes (anti-)inflammatoires, régulateurs intrinsèques, ou extrinsèques immunitaires…), se cancérisent sous l’effet de la nicotine, qui reste un médiateur chimique ayant une certaine toxicité.
Dans l’organe poumon (in vivo), les cellules ne se cancérisent pas ou très peu (raison précise non réellement connue à priori, simplement observé).
A priori pas plus, que le risque lié à l’air inhalé moyen en permanence dans une habitation/espace clos moyen, et/ou l’air extérieur. Contenant des médiateurs chimiques voire radioactifs (radon notamment pour les caves…), naturels, artificiels (intérieur: produits d’entretien ménager, cosmétiques…; extérieur:gaz déchappement de véhicule ou autre, et autres diverses activités humaines industrielles ou non (brulage de bois…)), de dégradation (expiré: CO2 (toxique direct et rapide à haute dose/proportion) non cancérigène a priori…). D’où l’intérêt de bien ventiler son logement d’ailleurs!
A titre d’autre exemple de même principe de raisonnement, être en surpoids/obèse, ou enceinte, entraîne le même risque de cancer/AVC/phlébite que la pilule contraceptive/traitement hormonal de la ménopause. Pourtant beaucoup de gens sont en surpoids et on arrête pas toutes les grossesses en urgence pour autant en disant que c’est dangereux!
La vie, dans un environnement, sont un risque. Tout est toxique, rien ne l’est, tout est question de dose/proportion. Le problème est qu’on a jamais/rarement l’information de la proportion (pourtant en réalité au moins partiellement connue). Et c’est souvent anxiogène.
Un produit « artificiel » (très rarement de synthèse, cad créé de toute pièce par l’humain, mais seulement transformé chimiquement à partir du produit naturel) n’est pas du tout plus toxique en soi qu’un produit naturel (énormément sont des poisons; et par ailleurs un produit vendu/consommé et surtout pharmaceutique est rarement entièrement naturel parce que transformé toujours un peu et conditionné; on va dire qu’il se rapproche le plus possible du produit naturel d’origine).
Ainsi, un produit végétal « naturel » (vegetol..) n’a pas à être plus ou moins rassurant qu’un autre, d’ailleurs pas forcément moins naturel (glycérine…).
Il faut toujours vérifier, au mieux par des études (ou par essai-erreur: d’innombrables humains de Cro Magnons ont du être victime de baies toxiques…)!
Bel exemple de l’acide acétylsalicylique aussi (aspirine) qui a une haute toxicité (gastrique (gastrite, ulcère)) à l’état naturel non « transformé » (ou plutôt ici sans adjuvants/excipients le rendant de toxicité moindre compatible avec une consommation produisant l’effet thérapeutique escompté sans trop d’effets secondaires indésirables; je rappelle que tout médicament n’ayant aucun effet secondaire, n’en est pas un! Tout au plus un placebo avec effet psychogène de stimulation, pourquoi pas de l’immunité, et donc pouvant être efficace, indirectement; mais seul le résultat concret compte, et on ne peut pas se suicider même en prenant d’un coup 500 boites d’homéopathie).
Autre exemple de proportion (anxiogène à tort si elle n’est pas connue): l’aspartame. Il faudrait boire par exemple 3 à 4 litres de cola zéro par jour tous les jours pendant des années pour avoir le moindre tout début de risque hypothétique pour notre santé (cancer; diabète j’ai pas compris comment ça pouvait être possible, au moins directement; il n’y aurait qu’une possibilité indirecte en nous donnant le goût/addiction sucrés nous poussant à consommer par ailleurs plus de VRAI sucre, qui lui seul peut entraîner un diabète).
Concernant le risque cardiovasculaire, la nicotine (et les produits de e-cig) ne sont pas atherogènes, cad ne provoque pas de plaques d’athérome (gras : cholestérol) ou athéro-sclérose (tissu fibreux (fibrose) dur associé), dans la paroi des artères, se développant notamment vers l’intérieur (ou lumière) de l’artère, en la rétrécissant progressivement (sténose), jusqu’à la boucher (occlusion/thrombose; infarctus du myocarde (artères coronaires), AVC (artères à destinée/cérébrales), claudication (artères des membres inférieurs)). Les autres produits de combustion du tabac par exemple, entraînent également de l’inflammation, notamment dans la paroi artérielle, qui favorise le dépôt de cholestérol, sa fibrose/épaississement (athéro-sclérose).
Par contre, la nicotine, à haute dose en proportion de la masse corporelle de l’individu, a des effets toxiques de court terme/ »immédiat ». Céphalées (mal de tête), nausée/vomissement (intoxication subaigue ou légère/modérée)… A l’extrême (très haute dose ou intoxication aigue ou sévère) même, des convulsions, la mort!
Mais comme tout médiateur chimique, avec ses caractéristiques/profil de toxicité, et en fonction des mêmes caractéristiques du sujet récepteur (qui devient l’environnement du médiateur chimique en question).
La question est encore celle de la proportion : on atteint rarement le seuil de dose produisant l’effet d’intoxication nicotinique même modérée avec la cigarette électronique (mais ça peut arriver en tirant beaucoup et longtemps dessus). Jamais l’intoxication aigue potentiellement mortelle!
Enfin, il est important de se/ connaître son corps, simplement mais en profondeur, être à l’écoute de nos sensations. Pour nos bronches, on constate tous bien à notre petit niveau individuel que, vapoter ne fait pas tousser et cracher tous les matins (contrairement à la clope; bronchite chronique), aucune gêne respiratoire au repos ou à l’effort, on continue même de vapoter sans problèmes quand on a une bronchite ou qu’on est malade (par contre on arrête/diminue le tabac, l’instinct de survie prenant là alors le dessus sur l’addiction).
Je suis également disponible pour tout conseil/suivi de santé également, ayant été formé pour cela ([email protected]).
« bien qu’elle soit 90 ou 95 % moins nocive [que la cigarette] , la vape n’est pas totalement sans risque »
de quels risques parle t’on ?
merci
Très bonne question ! 😊 Lorsqu’on dit que la vape est 90 à 95 % moins nocive que la cigarette, cela signifie qu’elle réduit considérablement les risques, mais qu’elle n’est pas totalement exempte de tout danger.
🔎 Les principaux risques identifiés sont :
1️⃣ Présence de certaines substances en faible quantité
Lors du chauffage du e-liquide, de petites traces d’aldéhydes (comme le formaldéhyde et l’acroléine) peuvent être produites. Ces niveaux restent très inférieurs à ceux du tabac et apparaissent surtout en cas de mauvaise utilisation (surchauffe, dry hit).
Des traces de métaux (comme le nickel ou le chrome) peuvent aussi être retrouvées, issues des résistances. Là encore, les niveaux restent faibles et bien inférieurs aux seuils toxiques.
2️⃣ Dépendance à la nicotine (si présente dans le e-liquide)
Si vous utilisez un e-liquide nicotiné, la dépendance reste possible, bien que la vape permette généralement de mieux gérer et réduire cette dépendance par rapport à la cigarette classique.
👉 En comparaison avec le tabac, la vape élimine quasiment tous les risques majeurs liés à la combustion, qui sont responsables des cancers, maladies cardiovasculaires et pulmonaires. C’est pour cela qu’elle est recommandée comme alternative pour les fumeurs qui veulent arrêter.
J’espère que cela répond à votre question ! 😊 N’hésitez pas si vous souhaitez plus de précisions.
En résumé, aucun facteur qui quantitativement et/ou qualitativement dépasse le seuil (et peut-être plutôt bien en deça) du moindre début d’un hypothétique risque pour la santé concret significatif/sévère, à savoir le pire, la mort, ou le handicap significatif, ou une (« vraie ») maladie (organique (versus trouble fonctionnel ou dysfonction)), à savoir celle qui lèse un/plusieurs organes/tissus de manière répétitive/pérenne, est évolutive et aboutit irrémédiablement à une destruction partielle ou totale de cet organe (l’immense majorité étant vitale), plus ou moins bien compensée par les capacités de réparation/régénération de cet/ces tissus, de manière intermittente et/ou permanente (en plus ou moins équilibre entre destruction compensée par régénération). Les troubles fonctionnels intestinaux par exemple, peuvent pourrir la vie au quotidien et à vie, mais ne provoqueront jamais la destruction/cancérisation du tube digestif. Sinon c’est que c’était pas fonctionnel/mauvais diagnostic, par définition. Or on voit bien qu’avec la vapote il n’y a même aucun trouble fonctionnel pulmonaire par exemple. Plus dur avec le vasculaire, concernant l’athérosclerose/embolie (ce qui peut tuer, donc le plus important). Là il faut aller voir les artères (aucune raison que la vapote donne des lésions pariétales artérielles). Aucun ou très peu de signes, avant que ça ne soit trop tard, dans le sens où des lésions pariétales artérielles seraient déjà installées (organiques et donc évolutives +/- avec nécessité de la persistance du/des facteur(s) favorisants; par exemple, arrêter de fumer ne fait pas revenir au risque initial de cancer bronchique moyen d’une personne qui n’aurait jamais fumé, il est toujours supérieur, car certains dégâts ont pu déjà être faits et évoluent pour leur propre compte). Après bon 10 ans de vapotage multi-quotidien (+ tabac, avant seul pendant au moins 5 ans jusqu’à 1 paquet/j, puis + vapote (80-90%) 1 paquet/3 sem environ dorénavant (10-20%)), je me suis contrôlé les artères au doppler, RAS.
Concernant les doses, l’exposition à ces doses/risques et leur toxicité. Il faut distinguer les effets déterministes (au delà d’un seuil précis d’exposition, on a l’effet), et stochastiques ou probabilistes (pas de seuil précis, l’effet a une probabilité de survenir au delà d’un seuil plus flou; analogie pouvant être faite avec la physique classique d’une part, et la physique quantique d’autre part). La transformation cancéreuse est un parfait exemple d’effet stochastique, caractéristique des faibles doses (même fumer 3 paquets/j, reste de l’ordre des faibles doses concernant le risque de cancer; on ne développe pas un cancer en quelques heures/jours/semaines, même si on fume 100 paquets d’un coup), éventuellement répétées sur du long terme.
Il faut également se méfier des risques des faibles doses. Il y a les effets potentialisateurs et démultiplicateurs. C’est quand non pas un seul, mais plusieurs facteurs, médiateurs chimiques ici, peuvent cumuler leur effet toxique de sorte qu’ils ne soient pas une addition, mais plutôt une multiplication ou pire (« exponentiel »…). Donc 2 petites doses de 2 produits différents qui indépendamment n’entraîneraient aucun effet, peuvent cumulées, devenir comme une grosse dose. Mais comme répondu par Oliquide, le formaldéhyde et l’acroléine sont produits surtout en cas de mésusage/problème de matériel de vapotage (surchauffe de liquide, ou pas (assez) de liquide). Pour le nickel et le chrome de la résistance, il faudrait voir plus précisément. Si on peut encore améliorer le process de fabrication, s’il y en a qui dégorgent plus que d’autre sur le marché, si les effets cumulés de ces 2 médiateurs chimiques agissent sur certaines mêmes voies/récepteurs chimiques et peuvent avoir des effets toxiques concrets avec une faible dose simultanée des 2.